Lorsque Selina Purdie, Responsable du personnel, est arrivée à son poste chez SurrealDB, elle a hérité d’une infrastructure RH fragmentée (Deel, CharlieHR et une autre entreprise de comptabilité externe). Les plans de croissance internationale de l’entreprise étaient ambitieux et Selina avait une vision claire d’une culture mondiale uniforme, mais l’un comme l’autre étaient entravés par les systèmes déconnectés.
Selina adopte une approche de type « modèle d’abonnement » quand il s’agit de gestion RH. Autrement dit, elle voit les collaborateurs comme des personnes qui adhèrent à la culture d’entreprise et se sentent valorisées quel que soit leur lieu de travail. Avec des effectifs répartis dans huit pays (collaborateurs et prestataires au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Japon, en Corée du Sud, en Inde, aux Pays-Bas, en Espagne et au Portugal), la création d’une expérience collaborateur mondiale unifiée représentait un défi de taille.
La priorité absolue de l’entreprise, à savoir mettre à l’échelle les opérations, en particulier aux États-Unis, représentait un nombre incalculable de difficultés. Chaque nouvelle recrue impliquait l’application de lois différentes en matière d’emploi ainsi que des exigences variées en termes d’avantages sociaux, avec le risque constant de faire un faux pas. Comment Selina et SurrealDB pouvaient-ils s’y prendre pour proposer au Japon des avantages sociaux équitables, compétitifs et tout aussi convaincants que ceux proposés au Royaume-Uni ou aux États-Unis ?
Les impératifs d’adaptation et de croissance ont submergé son équipe sous les lourdeurs administratives et les tâches manuelles. L’onboarding des nouvelles recrues, par exemple, exigeait au moins deux semaines de travail manuel.
L’entreprise devait également jongler avec les différents éléments de sa pile technologique : Deel en tant que solution de portage salarial (EOR), CharlieHR en tant que plateforme de finances, ainsi qu’une entreprise externe de comptabilité. Non seulement ce système décousu était coûteux et chronophage, mais il ralentissait les plans d’expansion mondiale.
« Nous avons rencontré de nombreux problèmes d’ordre juridique et de conformité avec Deel. Par exemple, aux Pays-Bas, la cessation d’un contrat avec un collaborateur nécessitait une licence, ce que Deel ne prenait pas correctement en compte. Il y avait également de nombreuses incohérences entre les fournisseurs de soins de santé, ce qui était source d’inquiétude concernant le devoir de diligence. »